Presse citron.

Publié le par Maman Libre

Il est un fléau. Un fléau grandissant. Le massacre de la langue française.

 

En effet, force est de constater que si les adolescents et les enfants ont un niveau en la matière de plus en plus bas, ils ne sont pas les seuls.

 

Ainsi, de nombreux "rédacteurs publics" (qui ne sont pas tous des journalistes), ont une orthographe, une syntaxe, une conjugaison et une grammaire de plus en plus défaillantes.

 

Et là, si le problème était déjà grave avec la génération future, il faut se l'avouer, c'est encore plus grave de la part de l'actuelle.

 

Comment aujourd'hui, un journaliste, un éditeur, un blogueur, peut-il se permettre de manquer à ce point de respect à ses lecteurs, qu'il ne se relise pas, ou alors très en biais ?

 

Ainsi, ces derniers jours j'ai pu assister à un véritable festival des fautes. C'est à qui mettra écrira "courrir" au lieu de "courir". À qui écrira le verbe perdre à l'infinitif "perdrent". À qui "croivait", mais ne croyait pas.

 

Autant une faute de temps à autre, je peux comprendre et admettre, mais là ça devient proprement infernal. C'est une faute par article, voire plusieurs, de façon quasiment systématique.

 

Et je crois effectivement, que le pire domaine pour commettre de tels sacrilège, c'est la presse.

 

Nonobstant la presse à scandale, dont l'orthographe des journaleux est aussi scandaleuse que leur activité, je trouve tout de même grave que de grands quotidiens, hebdomadaires, mensuels, se permettent un tel laxisme sur la langue qu'ils se doivent de maîtriser pour faire ce métier.

 

Je trouve inadmissible un tel manque d'intérêt pour la langue qui est le vecteur de leurs informations, pour les lecteurs, pour leur métier en somme.

 

Que le quidam fasse des fautes, de temps à autre, est compréhensible, le plus souvent, son métier n'exige que peu, voire aucun, effort de rédaction. Mais une personne dont la rédaction est partie intégrante du métier, c'est intolérable, un niveau aussi bas.

 

Ainsi, des secrétaires, assitants, journalistes, reporters, font des fautes proprement incroyables, telles que les sus-citées. Des éditeurs de romans, des traducteurs, même, voire parfois des écrivains, en font autant.

 

Je ne sais pas vous, mais moi, ça a le don de m'agacer profondément. On pourrait me railler, m'appeler "maîtresse", ou "professeur", que pour moi ça ne changerait rien.

 

Ainsi j'ai donc laissé le commentaire suivant suite à un article truffé de fautes concenant le dépistage systématique potentiellement dangereux du cancer des ovaires, en gros : "Je trouve inadmissible que les rédacteurs publics aient si peu de respect pour les lecteurs et pour leur métier. Le verbe courir ne prend qu'un seul "r", sauf au futur, tout comme le verbe mourir. Est-ce donc aux lecteurs de faire la correction de vos copies à votre place ?".

 

Cela peut paraître ridicule, bigot, emmerdant. Pour moi il est primordial que ceux qui servent de modèle soient irréprochables dans leur domaine. Sans quoi ceux qui suivront leur exemple n'auront que des repères faussés.

Publié dans Coups de gueule

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